Extrait du livre «CRÉER LA NOUVELLE RÉALITÉ» de Karen Bishop - Chapitre 4 (Ce chapitre est complet.)
Si nous jetions un regard en arrière sur nos souvenirs les plus heureux, ou sur les moments où nous avons ressenti le plus de joie, d'amour et de satisfaction dans la vie, la plupart du temps nous constaterions que ce sont les moments les plus simples dont nous nous souvenons le mieux.
Nous dirions rarement que nos moments les plus significatifs furent ceux où nous avons fait beaucoup d'argent, ou les périodes de grand succès, ou même lorsque nous avons obtenu tout ce que nous avions toujours voulu.
Les précieux éclats de rire d'un bébé, la vue d'un papillon arrivant tout à coup de nulle part, une pleine lune dans le ciel nocturne, ou tout simplement regarder une fourmi transporter son repas d'un endroit à l'autre, peut sembler nous remplir de délice et de joie, comme ceux un enfant innocent explorant le monde pour la première fois.
Un jour où j'étais assise au bord de la rivière Rio Grande, le long de la terre vénérée et protégée de Bosque, près de l’endroit où j’habite, j'ai vécu la journée la plus magnifique. Huit grues se posaient sur la rive opposée et un groupe d'oies baigné dans le soleil profitait tout simplement du simple fait d’« être ». La rivière était devant moi, et je pouvais entendre le bruit apaisant de l'eau s’écoulant rapidement, tandis que de beaux nuages blancs duveteux flottaient au-dessus de ma tête. Personne n’aurait pu prétendre que tout n’allait pas bien dans le monde.
Alors que je restais assise là pendant un certain temps, un sens de paix et de sérénité, la conscience des choses qui simplement « étaient », et le plaisir de partager cet espace avec des créatures de Dieu, m'ont rendue extrêmement heureuse d'être en vie. Le royaume de la nature n’était pas préoccupé par les remboursements d’hypothèques, par la nécessité de faire les courses, ou la manière de gagner sa vie. Il ne s’interrogeait même pas pour savoir d’où viendrait son prochain repas. Dans cet espace, tout était tout simplement dans un état d'être et d'acceptation. Si leur source de nourriture se faisait rare, les oiseaux aquatiques savaient que cela faisait partie de la vie, et qu'ils allaient s’adapter. Ils l’acceptaient sans se poser de questions, comme le fait toujours la nature. Ils ne le prenaient pas personnellement. Ces étonnantes créatures vénéraient le soleil, l'eau, et les éléments, car elles jouissaient de leurs cadeaux. Elles semblaient savoir qu’elles ne faisaient qu’un, et qu'il n'y a jamais, jamais rien qui ne va pas. Ce jour-là, j’ai eu du mal à quitter cet endroit hors de l’espace, mais tandis que le soleil commençait lentement à se coucher en ce jour de janvier, il était temps de rentrer à la maison.
En rentrant, je me suis assise au soleil devant mon jardin intérieur et j’ai ouvert mon ordinateur portable pour rédiger ces pages. Le soleil brillait par la fenêtre. Il était simplement le soleil... il faisait ce qu'il fait le mieux, toujours aussi sûrement et régulièrement... briller. Le jardin faisait la même chose, simplement être. Et il y avait mon chat, qui se prélassait sur l’appui de fenêtre en absorbant tout cela.
Entre un extérieur paisible et reposant et une profonde expérience du cœur à l'intérieur de la maison, ces moments m'ont placée dans une sphère de vibrations élevées et d’adéquation avec le monde, et je ne ressentais rien d’autre que la certitude absolue d’avoir vraiment beaucoup de chance.
Le toucher doux et plein de délicatesse de la part d'un être cher, une conversation téléphonique bienveillante, un échange chaleureux avec un inconnu dans un magasin, observer un rayon de lune glisser sur un oreiller au milieu de la nuit, un petit moment de silence assis avec le compagnon à quatre pattes qui partage notre espace, faire la vaisselle avec un ami après un repas, ou même voir une de nos chères têtes blondes souffler les bougies d’un gâteau d'anniversaire, sont quelques-uns de ces moments ordinaires que nous pouvons chérir pour l'éternité.
Ces moments sont gratuits. Ces moments viennent naturellement. Ces moments sont toujours disponibles pour nous, quel que soit ce qui se passe sur la planète ou dans nos vies. Ces moments nous appellent. Ils nous disent : « Me voici ! Je suis là ! Est-ce que tu m’as vu ? » Ces moments nous disent que tout va bien dans le monde. Ils nous disent en quoi consiste la vie. Ils nous disent que c'est cela la raison de la vie ici. Ils nous disent que c'est pour cela que nous sommes venus sur la terre. Et ils nous disent qu'il n'y a pas d’erreur et qu’il n'y en jamais eu.
Plus nous remarquons la magie de ces moments si précieux et tellement ordinaires, plus nous nous rendons compte que la vie est bonne, que la vie est là pour toujours, et que nous avons vraiment de la chance d'être sur la planète à cette époque particulière. Et plus nous remarquons et chérissons ces moments ordinaires, plus nous aurons la chance d’en connaître d’autres.
Sommes-nous ici sur cette terre à ce moment particulier tout simplement pour expérimenter la vie, tandis que la terre aurait été créée dans ce seul but ? Ou bien sommes-nous « censés » être ici pour compléter le but de notre âme afin de pouvoir poursuivre et enfin, vraiment enfin, en avoir terminé ?
Traduction AD
C'est tellement vrai! quand on prend le temps de vivre le moment présent pleinement , le simple fait de caresser mon chat devient un de ses moments magiques
RépondreSupprimerTu as raison Danielle. Être parfaitement présent dans le moment nous amène cette plénitude et cette magie de l'instant.
RépondreSupprimerMerci de ta visite