Je vous partage cette fois un extrait d'un livre que j'ai beaucoup aimé, Cercle de Paroles, de Soria. Vous trouverez le lien pour plus amples informations sur ce livre dans la colonne de droite de ce blog.
J'ai retranscrit une partie où Soria nous explique pourquoi nous choisissons, à un niveau supérieur, certains événements particuliers dans notre vie. Pourquoi nous choisissons de rencontrer certaines personnes et de vivre avec elles des moments parfois inattendus...
Je vous laisse découvrir des Paroles de sagesse qui vous amèneront également à une réflexion sur notre corps physique, que nous traitons si mal, si souvent.
Bonne lecture !
Johanne
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Je vous salue tous, nous avions rendez-vous.
Les rendez-vous, voici un sujet intéressant. Oh, mais parlons un peu de votre langue, de ces mots que vous employez. Il y a le mot hasard, qui ne veut rien dire. Vous tentez de nous faire croire, ou plutôt vous essayez de croire que vos rencontres sont dues au hasard alors que vous avez soigneusement, parfois avec notre concours, décidé de celles-ci. Une rencontre, c’est un voyage à l’intérieur de soi. Oui, quel que soit le voyage extérieur que vous entreprenez, quels qu’en soient sa forme et son déroulement, c’est un rendez-vous que vous vous êtes fixé. «Comment ai-je pu décider de « rencontrer » une voiture et de me casser une jambe ? Ou de me retrouver sans mes jambes ?» C’est pourtant cela que vous avez choisi de faire, mais pourquoi ? Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, vous êtes têtus. Voilà un faible mot, juste un petit mot, traduisant en réalité votre obstination à ne pas entendre, à répéter «non, je ne vois pas».
Vous le savez bien lorsque vous quittez votre corps la nuit, le laissant endormi après l’avoir regardé; vous partez et, dans cette élévation, vous examinez cette part d’entêtement qui vous empêche de regagner qui vous êtes. Et là commencent vos rendez-vous. C’est là que vous y réfléchissez, que vous essayez de comprendre ce qui vous empêche d’aller de l’avant, de démonter votre mécanisme intérieur. Puis, vous allez à la rencontre de vos guides, de vos anges et, parfois, vous vous rendez même plus loin et appelez un sage, un maître, vous asseyant là afin d’exposer votre cas. Vous dites généralement : «Tu sais, là-bas, dans ce corps que j’ai laissé et qui dort, j’ai bien du mal à permettre à mon esprit de se relier à mon âme et aux besoins de mon corps.» Pourtant, dans ces moments-là, vous savez parfaitement lequel des trois n’est pas à l’écoute des deux autres, et vous demandez : «Peux-tu m’aider, m’enseigner? Voudrais-tu voir avec moi de quelle manière je pourrais régler ce problème et réaligner la volonté du corps avec mon âme et mon esprit, puisque tout seul je n’y arrive pas ?»
Alors, avec l’Être que vous êtes allé solliciter, vous retournez au-dessus de ce corps, et les premières choses qu’il dira seront : «Petit, petit où es-tu ? (Soria pointe du doigt par le biais de Régine). Tu es là, aussi écoute-moi. Tu le vois ce corps là, en dessous, qui te fait souffrir. Est-ce que tu l’aimes ? Et toi (s’adressant à une autre personne dans le cercle), ce corps laissé endormi, lui donnes-tu ce dont il a besoin ? Et toi là-bas (à une autre encore), lui accordes-tu le repos réclamé ?
Vous allez tous, autant vous qui êtes ici que les autres ailleurs, recevoir de plein fouet un mot, juste un seul, et c’est le maître, le sage, votre guide ou votre ange, que ce soit l’Ange de la Lumière ou de l’Ombre, qui vous le donnera. Généralement, ce n’est pas tant votre âme ou votre esprit qui a besoin d’attention, mais ce corps, le vôtre, que vous méprisez. «Comment ! Je méprise mon corps ? Mais je suis à son écoute !» «Non, ce n’est pas vrai ! Lui poses-tu la question là, dans la matière, quand ton esprit et ton âme connaissent un bien-être à l’intérieur : «Dis, mon corps, dans l’instant présent, de quoi as-tu besoin? De repos ? de nourriture ? d’amour ? de recevoir de l’eau, de la bonne eau ? Voyons, as-tu besoin de me parler ?» Non, vous ne le faites pas. Et vous me rétorquez : «Mais Soria, comment ! le corps peut me parler ?» «Bien sûr qu’il le peut !» Et vous ajouterez : «Mais ma bouche, ce sont surtout mon esprit et mon âme qui s’en servent pour me transmettre des choses; mon corps ne peut pas, lui, émettre de mots, ce n’est pas un être intelligent!» Tiens, ce n’est pas un être intelligent ! Le corps, c’est l’intelligence même de la Vie, le maître d’orchestre; c’est lui qui décide à quel moment il pourra répondre à une sollicitation de l’âme ou de l’esprit. Oui, le corps, ce corps qu’est-ce donc ? Vous me répondrez : «Des os, des muscles, des nerfs, des cellules, des atomes, puis ceci et encore cela…» Mais c’est tellement plus, bien plus que tout ça ! Le corps a une mémoire qui enregistre toutes les expériences de l’âme et de l’esprit. Il accueille toutes ces informations; cette mémoire est comme une grosse cellule devenue trop pleine et le corps vous déclare à un moment donné : «Stop ! c’est fini ! si tu souhaites encore me donner à enregistrer une expérience, il faut d’abord que j’épure les anciennes afin d’enlever les données qui ne correspondent plus à moi et qui, de toute manière, ne t’apporteront plus rien.»
Et c’est ainsi que la nuit, quand vous êtes allés voir l’être qui vous semblait approprié pour vous permettre d’avancer un peu plus loin, vous avez décidé quelle partie de cette mémoire devait être éliminée. Cela, encore, vous le ferez avec facilité, mais il faudra également déterminer comment, et c’est dans ce «comment» que vous fixerez vos rendez-vous. Vous irez donc voir d’autres Anges, d’autres guides ou d’autres sages et leur direz : «Voilà, j’ai cette mémoire à éliminer parce qu’elle m’encombre, ne me sert plus et que je dois apporter une harmonie pour une reconnaissance à mon corps, mais j’ai besoin d’aide.» L’un d’eux vous conseillera : «Tu peux t’y prendre de cette manière.» Un autre vous apportera une solution différente et, au cours de la nuit, vous recueillerez des indices, des encouragements, des possibilités en vue d’éliminer cette mémoire encombrante. Finalement, vous retournerez visiter cet être qui vous a accueilli au début de votre voyage, inconscient paraît-il. Et là, vous lui signalerez : «J’ai reçu ces indications, je sais maintenant que je dois me séparer de ceci mais il reste tellement de possibilités que j’ai encore besoin d’un peu de ta sagesse, de ta vision. Peux-tu m’éclairer ?» Et cet être répondra : «Bien, tu as compris que tu as de l’amour à donner à ton corps, soit du repos, soit une invitation à ne pas aller de l’avant et à cesser d’être un engrenage d’actions. Tu sais qu’il te faut éliminer telle portion, mais effectivement l’étude de la manière juste de le faire se présente et, pour cela, il me faut d’abord te montrer à quel point tu es têtu. Aussi, avant de se séparer de ce bagage qui t’encombre, je vais te demander d’expérimenter à quel point tu es entêté, afin de t’amener à comprendre comment tu es devenu sourd, aveugle et imperméable aux sollicitations de la Vie.»
Et ainsi, hors de votre corps, vous allez comprendre tout doucement que vous êtes allé un peu loin dans le reniement de votre personnalité. Là, vous vous assoirez en silence et accueillerez les suggestions, puisque vous avez demandé l’attitude juste. Puis l’être assis en face et sollicité par votre visite, votre appel, lira vos résistances à l’intérieur de vous et reprendra : «Tu sais, il n’y a qu’une solution, qui consiste à faire appel à l’Amour, et vois-tu l’Amour est un acte puissant, une force puissante. Quand le cœur ouvre ses portes et émane de l’amour que l’on reçoit ensuite, c’est un bain revitalisant. On se sent transporté vers les hauteurs de son esprit. Dans ton cas, quand le rayon d’Amour descendra jusqu’à toi, lui, étant Amour, ne changera pas; par contre, toi, de retour à ton quotidien, tu vas de nouveau épouser cette enveloppe que tu as mise au-dessus de toi. Et quand le rayon d’Amour te parviendra, que crois-tu qu’il se passera ? Le rayon lui-même ne changera pas, mais tout ce que tu auras construit par ton mental, tes émotions et tes pensées erronées sur la vie le recevra. Et si, à l’instant où tu le reçois dans ton quotidien, venant te trouver afin de prendre cette part de bagage dont tu n’as plus besoin, ce rayon d’Amour rencontre des résistances, que crois-tu que cela engendrera? Eh bien, ces résistances reconnaîtront cette qualité d’amour mais, comme elles sont tenaces, elles se mettront à grossir en guise de défense, se sentant tout d’un coup mises à nu; et les résistances n’aiment pas du tout être dévoilées. Elles vont encore essayer de tricher un petit peu, mais l’Amour est quelque chose de constructif. Aussi, quand ce rayon viendra percuter tes propres résistances, quelque chose de concret se passera forcément. Et l’Être te montrera également ce qui va se dérouler; tu vivras ainsi l’événement avant l’heure. Puis il conclura : « Dans cette rencontre avec toi-même, tu peux faire profiter quelqu’un d’autre de ton expérience; tu le peux, si tu veux accorder cette grande sagesse à l’un ou l’autre de tes frères et sœurs». Et là, ensemble, vous partirez à la rencontre d’un homme ou d’une femme qui acceptera de recevoir un peu de cet amour.
Tu t’exclameras : «Comment ? Comment puis-je, moi, dans ce monde dense, recevoir de l’amour en déposant une jambe, en étant frappé par une voiture, ou en vivant un écrasement d’avion ?» Pourtant, l’amour répond à ta première demande, celle de t’aidera à déposer un paquet, un lot encombrant de ta mémoire.
Cette mémoire étant inscrite dans tes cellules, forcément, c’est bien dans tes cellules que tu vivras cette expulsion. Et cela peut très bien se passer si tu n’émets pas de résistances. Si tu subis un choc dans ton mode physique, dis-toi bien qu’avant toute chose ce sont tes résistances que tu rencontres. Ce sont les murs que tu as construits et qui t’empêchent, tels des complices, de déposer tes valises en lâchant les poignées. Alors oui, de ton monde dense, tu prépares toutes les rencontres et les personnes qui participeront au partage de l’instant précis où le rayon d’Amour viendra te visiter. Ce sont des compagnons de voyage et vous vous serez tous entendus sur la manière de vivre cet instant de partage, quelle que soit la forme prise.
Les rendez-vous ne sont pas des hasards. Le mot hasard, dépourvu de sens, tente de camoufler une grande vérité, une loi cosmique.
Vois-tu, dans le hasard de tes moments, tu es le plus grand des créateurs, et lorsque tu ne veux pas déposer tes valises, quelqu’un doit t’inviter à lâcher les poignées. Parce que le corps, votre corps, est le plus grand des cadeaux; c’est lui le grand maître, et non pas l’esprit ou l’âme. Sur ce point, vous vous êtes tous trompés. Le grand maître cosmique est le corps dense, ce corps physique qui a accepté d’abriter dans son monde densifié toutes les lois universelles.
C’est dans ce corps que tout a été déposé, encodé, et régulièrement ce véhicule maltraité s’interroge sur ce qui est bon pour vous et quant à savoir à quel moment ce qui est bon pour vous sera encore meilleur. Combien d’entre vous ne s’activent-ils pas à tout prix, fonçant vers l’avant en déclarant : «Je suis fatigué mais ce n’est pas grave, je continue, je suis lancé et il ne faut surtout pas que je coupe cette énergie» ? Et justement, vous vous coupez de vous-même, de votre source intelligente, de ce corps physique qui accepte de vivre toutes vos fantaisies. J’ai envie de mal manger, et mon corps va devoir accepter de digérer, transmuter ces mauvais aliments. Je vais boire de l’eau, et quelle importance qu’elle sente le chlore, qu’elle soit dénaturée… et le corps physique d’accepter cette eau, avec cet agent, cette molécule qui ne peut s’intégrer à cette intelligence et qu’il faudra bien éliminer : les reins vont travailler à filtrer et à épurer, jusqu’au jour où ils vous crieront : «Stop ! » Vous vous en étonnerez; vos reins ne fonctionneront plus !
Vous êtes toujours en train de martyriser votre corps.
Vous avez parlé d’esclavage, pensant que ce temps était révolu. Mais pourquoi croyez-vous avoir tous vécu, d’une manière ou d’une autre, une forme d’esclavage ? Parce que vous avez asservi votre corps. Vous l’avez mis en esclavage. Il a donc fallu vous rappeler de quoi il en retournait. Oui, tous, d’une façon ou d’une autre, vous lui avez imposé une forme d’esclavage. Il vous fallait donc vivre, dans le monde dense, cette même force afin de vous rappeler ce que vous étiez en train de faire subir à votre corps physique, ce maître cosmique de la plus haute importance.
Vous savez que vous habitez un corps physique, toutefois, combien parmi vous accordent plus d’importance à leur âme ou à leur esprit ? «Il faut que je libère mon esprit, que mon âme repose en paix…» et, tout ce temps, votre corps souffre, c’est le petit dernier de la charrette, puis, d’ailleurs, le petit clown, pfff…
Étrange, vous parcourez le monde à la recherche d’un maître afin de pouvoir grandir et maîtriser votre esprit et votre âme. Moi, je vous trouve plutôt comiques ! Cela m’amuse, je vous vois vous agiter comme des pantins. En effet, tant que vous courrez après votre esprit ou votre âme, vous n’aurez pas découvert la plus grande et plus belle des clés, le maître qui est là, à votre disposition. Ce grand maître silencieux qui, pourtant a tant de choses à vous dire : le corps physique.
Le plus étrange est que vous cherchiez un maître éternel ! Alors que le Sans-Nom vous a donné un corps physique pur, divin de par naissance, illimité dans sa vie, comme lui. Et qu’en avez-vous fait ? Oh ! à part un esclave (je ne reviendra pas là-dessus), qu’en avez-vous fait ?
Vous l’avez tellement épuisé, tellement contrarié que d’illimité et créé éternel, il est devenu temporel. Vous avez fait descendre sa réalité dans un espace-temps défini, étroit qui ne correspond pas à sa réalité.
Ce corps physique est conçu pour pénétrer à son gré toutes les dimensions. Quand l’esprit et le corps physique sont bien alignés, le premier peut demander à l’autre : «Élève tes vibrations car je suis présentement dans la troisième dimension et je vais visiter la quatrième.» Alors ce corps, qui est un maître absolu, élèvera ses vibrations et permettra à l’esprit de voyager tranquillement en paix dans la quatrième dimension. Ce voyage sera peut-être de courte durée ou s’étendra sur plusieurs jours, mais quoi qu’il en soit, le corps, le plus grand maître à votre disposition, saura modifier sa structure moléculaire de façon à pénétrer l’espace, car les dimensions sont des espaces, des états d’être.
Et ainsi, vous pourrez dessiner d’autres rencontres intemporelles, informelles où le temps sera votre allié. Mais avant toute chose, vous devrez regarder ce que vous avez fait au plus grand maître qui vous accompagne de tout temps, celui que vous cherchez, que vous n’avez jamais trouvé et, pour cause, puisque vous ne regardez pas au bon endroit : le maître intérieur. Oui, vous vous êtes dit : «Le maître intérieur c’est mon âme, c’est mon esprit.» Et dans ce regard que vous commencez à diriger vers l’intérieur de vous, nous ne voulons aucune interruption juste à ce début de voyage. Nous espérons que tout doucement, vous tournerez ce regard jusqu’au cœur même de vos cellules, là où reposent toutes les informations encodées ayant trait à qui vous êtes, à ce que vous avez vécu, au possible à être et à tout le reste, là ou le Je Suis a déposé sa marque.
Vous amorcez à peine un grand voyage, un itinéraire qui va vous emmener au cœur de vos cellules, au cœur du cœur.
Vous me rétorquerez : «Mais nous ne sommes pas des scientifiques et je ne connais pas la différence entre un anion et un proton, entre ceci et cela, c’est compliqué j’y perd mon latin !» Ah ! laissez donc votre mental ! Si vous voyagez avec lui, vous vous perdrez. Voyagez avec votre cœur, laissez l’amour vous guider, vous amener à connaître l’expérience de ce grand maître intérieur.
Vous souvenez-vous des conseils donnés par ces êtres venus vous visiter régulièrement, que vous appelez des maîtres, des bouddhas, des avatars ou autrement ? Quelle importance vraiment ! Quels étaient leurs propos ? Ne vous ont-ils pas répété de méditer? Et qu’est-ce que ça veut dire ? C’est avant tout vous poser à un endroit confortable, puis tourner votre regard à l’intérieur de vous, faire le silence dans vos pensées et demander à votre cœur, à l’amour qui vous anime, d’ouvrir les portes de vos cellules afin de recueillir une image, une expérience, un son, une couleur, un mot peut-être, mais en tout cas de vivre un instant de grâce, c’est-à-dire un instant où vous n’êtes plus accrochés à votre rythme quotidien.
Je m’entretenais, avec le groupe précédent, de ce point précis entre les deux mouvements de respiration, soit l’expir et l’inspir, un point d’apnée où le possible et l’impossible peuvent se réaliser. Dans le silence, si vous parvenez à voyager à l’intérieur de votre silence même, dans ce point d’apnée où le possible et l’impossible peuvent se réaliser; dans cet instant de grâce de courte durée, c’est la porte de tous les mondes qui s’ouvre. Et là vous est offert le plus beau de tous les rendez-vous, celui avec vous-même, avec le grand maître intérieur, c’est-à-dire avec vos cellules, la matrice de Vie, la Vie, avec le possible et l’impossible.
C’est cela la méditation : voyager dans le silence au cœur de Soi. Tous les rendez-vous que vous fixez avec la Vie, vous les prenez à l’extérieur de vous dans un seul but, celui de vous ramener chacun à l’intérieur de vous-même.
Et dans ce point d’apnée au cœur du silence, vous avez le moyen de défaire tous les nœuds que vous avez créés par le passé. Vous pouvez déposer toutes les valises encombrantes, et rayonner. Vous pouvez diriger votre pensée afin de créer la paix, l’abondance, la joie pour vous, votre famille, l’humanité, pour ce système solaire, ou l’Univers. C’est dans ce point d’apnée qu’il vous est possible d’être le plus grand des maîtres.
Vous êtes tous venus me rencontrer, et savez-vous pourquoi ? Pourquoi moi ? Parce que vous n’osiez plus employer certains mots musclés, craignant de vous reconnaître dans cette réalité. Ainsi, vous avez demandé à quelqu’un de l’extérieur de vous transmettre ces mots. Vous saviez qu’il était temps de baisser les barrières, de cesser d’être têtus, aveugles ou sourds. Vous m’avez demandé de vous envoyer un rayon d’Amour non pas enveloppant et caressant, mais dynamique. C’est bien la rencontre que vous avez voulu créer avec vous-mêmes, c’est le visage que vous m’avez donné, mais je sais être l’amour enveloppant, caressant. Cependant, dans cette présente séquence de temps, vous m’avez priée d’être ce que vous n’osez pas être pour vous-mêmes. J’ai acquiescé, car je vous aime et je sais que la force que je vous envoie vous aidera à déposer ces valises encombrantes, à ouvrir ces mains crispées sur les poignées, car, à un moment donné, il faut savoir retrouver la beauté de ses mains et leur rayonnement.
Mais c’est d’abord vers le silence que je souhaite vous emmener voyager puisque, au-delà des mots et de l’expérience, vous devez retrouver le plus grand de vos amis, l’être qui vous aime le plus, qui vous accompagne, qui supporte toutes vos fantaisies : le corps humain, votre corps.
Extrait du livre Cercle de Paroles
Collectif Soria
Canalisations par Régine Françoise Fauze
Éditions Ariane
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